Apprendre et enseigner les langues dans la perspective actionnelle
Le chapitre 2 du CECRL est consacré à la perspective actionnelle. Cette nouvelle approche constitue l’un des points clés de l’enseignement et de l’apprentissage des langues vivantes étrangères.
Selon Francis Goulier « Il est important pour nous de retenir qu’il n’y a tâche que si l’action est motivée par un objectif ou un besoin, personnel ou suscité par la situation d’apprentissage, si les élèves perçoivent clairement l’objectif poursuivi et si cette action donne lieu à un résultat identifiable. On pense bien entendu immédiatement à la pédagogie de projet, qui est certainement la forme la plus aboutie d’une démarche actionnelle. Mais cette place centrale donnée à la tâche communicative concerne tous les actes pédagogiques. »*
*les outils du conseil de l’Europe en classe de langues, Cadre Européen commun et Portfolios, Ed. Didier, 2005.p. 21.(F. GOULLIER, 2005)
La tâche finale
Pour donner du sens aux apprentissages, il faut un but, un objectif pour les élèves: C’est la tâche finale:
- La tâche doit répondre à un besoin de communication
- Elle doit être connue au départ des apprentissages
- Elle débouche sur une réalisation concrète
- Elle est évaluable.
Exemple de tâches finales:
- Dans le cadre de la semaine du goût, réaliser une enquête auprès des élèves de l’école, pour connaître leurs préférences alimentaires. Réaliser ensuit une synthèse des réponses qui seront diffusées dans le journal de l’école
- Parmi plusieurs histoires drôles proposées, choisir celle qui plait le plus. S’entraîner à la lire le mieux possible : accent tonique, prosodie… La raconter lors d’une aprsè-midi festive à l’école autour de : « Witze erzählen. »
Fiche didactique : La perspective actionnelle de A. BELLEVILLE