LES INCONTOURNABLES D’UNE SÉQUENCE AUTOUR D’UN FILM AU CYCLE 2

Inscrite dans un dispositif d’éducation à l’image et dans le Parcours d’Education Artistique et Culturel de l’élève, chaque séance au cinéma fait l’objet d’une séquence d’enseignement.

Cette page présente les incontournables d’une séquence au cycle 2 qui permettent à l’élève de profiter au maximum de la rencontre avec le film  et d’en estimer les particularités.
Le dire, lire, écrire a un rôle prépondérant dans la séquence dans des situations inédites, authentiques, émotionnelles, pleines de sens pour les élèves.
Par la variété des supports offerts, par la variété des écrits à produire, le cinéma offre d’exercer et de développer des compétences de traitement des informations pour en faire le meilleur usage = entrer en littératie.

Présenter le contexte 

La fréquentation de film(s) dans une salle de cinéma va être une situation nouvelle pour certains élèves et une situation déjà vécue par d’autres (vécue dans le cadre familial ou dans le cadre scolaire). Quoi qu’il en soit, un échange en amont de cet événement est nécessaire dans la classe.

La « sortie » au cinéma n’est pas anodine; elle est ébauchée dans son déroulement (mode de déplacement, durée du déplacement, comportement attendu lors du déplacement), elle est présentée pour considérer sa finalité et le lieu fréquenté.

Le lieu fréquenté est particulier.
Inviter les élèves à

  • décrire et définir  les particularités d’une salle de cinéma en la comparant à d’autres lieux culturels connus ou déjà fréquentés, dont on rappellera le nom et la vocation.
  • décrire l’extérieur et l’intérieur d’une salle de cinéma connue. L’enseignant s’appuie sur les élèves ayant déjà fréquenté une salle de cinéma.
    L’enseignant permet à tous les élèves de
  • percevoir les particularités d’une salle, de la salle (grands fauteuils alignés,  le grand écran,  un lieu peu éclairé puis entièrement obscur)
  • connaitre le nom de la ville où se trouve la salle qui sera fréquentée, le nom de la salle.
  • noter (écrire) le nom de la salle fréquentée. Compléter par une courte définition d’une salle de cinéma rédigée ensemble (CP/CE1) ou individuellement (CE2)
  • citer le personnel de la salle (agents d’accueil / projectionniste / etc.) qui sera rencontré
  • parler de  l’obscurité de la salle, de la forte sonorisation, de l’impressionnante présence des images, des personnages,
  • poser des questions et laisser d’autres élèves y répondre

Présenter, décrire expliquer les caractéristiques d’une séance de cinéma

En s’appuyant sur les connaissances des élèves

  • comparer une séance au cinéma et un visionnage de film à la télévision chez soi
  • mettre en valeur la différence entre voir un film seul ou en famille et voir un film ensemble avec les autres élèves de la classe et voir un film avec des élèves d’autres classes.
  • évoquer la force des émotions partagées, la force des moments collectifs de rire, de larme, de peur. L’embarras et/ou l’avantage  du constat des émotions des autres.
  • ouvrir la question des émotions au cinéma. Identifier des émotions vécues en regardant un film, en écoutant une histoire (se sentir ému / avoir envie rire / avoir peur / s’ennuyer / être mal à l’aise /  être rassuré /etc.)
  • engager à élargir et nuancer les émotions énoncées par les élèves.
  • mettre en valeur différents genres de films connus. L’enseignant peut s’appuyer sur un tri d’affiches (petits formats d’affiches) en groupe, selon des critères que les élèves définissent. On s’attend à films qui font rire / films qui font pleurer / peur /etc.
  • la mise en commun permet d’apporter le vocabulaire technique et  enrichit les connaissances de genres moins connus des élèves (voir ci-dessous)

L’enseignant réorganise ces échanges avant chaque nouvelle séance en s’appuyant sur la séance antérieure. Ces échanges  permettent de remettre en jeu les vécu,  les sensations et les connaissances acquises. Les élèves y prennent part avec de plus en plus d’aisance verbale et de vocabulaire spécifique disponible.

Mettre le film à la portée des élèves

Aller à la rencontre d’un film en salle nécessite un moment d’échanges préliminaire à la séance.
Ce moment permet d’établir une première relation avec le film à voir mais il est aussi  et surtout avec de jeunes élèves, l’occasion de dire (et de rappeler) les desseins du cinéma.
L’enseignant s’attache à 

  • évoquer avec les élèves  les différents types de films qu’ils peuvent rencontrer et offrir le vocabulaire technique adapté:
    certains  raconte une histoire (fiction), d’autres décrivent une certaine réalité d’aujourd’hui ou du passé ou un voyage (des documentaires)certains sont filmés en prise de vue réelle d’autres sont des films d’animation ou des dessins animés, certains sont courts (court-métrage), d’autres sont longs (long métrage), certains sont en couleurs, d’autres en noir et blanc, dans certains il y a des dialogues, dans d’autres quelqu’un raconte (voix off), d’autres sont sans parole (muet), etc.
  • rappeler que le contenu d’une fiction  peut être une histoire vraie ou  inspirée d’une histoire vraie et modifiée ou peut être entièrement inventée
  • signaler que le cinéma touche profondément nos émotions; celles des adultes comme celles des enfants
  • dire que ces émotions sont partagées par tous les spectateurs: on rit ensemble, on pleure ensemble, on a peur ensemble, on est soulagé ensemble
  • lire ou donner à lire (CE2) un court résumé du film (site Nanouk (entrée enseignant(e))
  • proposer à chaque élève  d’écrire les 3 mots qui lui semble révélateurs  du film ou qui correspondent à leur attente. Confronter de suite l’ensemble des réponses ou confronter les réponses au regard du film, après la séance en salle
  • faire lire  le titre et le nom du réalisateur
  • laisser les élèves suggérer un contenu de film, d’intrigue, en écrivant, chacun, une phrase personnalisée (qui sera relu après la séance et engagera une comparaison)
  •  regarder la bande-annonce (un lien est donné pour chaque film programmé)
  • parler des singularités cinématographiques du film (par ex: le style d’animation,  prise de vues réelle, film en noir et blanc, film muet ou importance de la bande-son, etc.) pour éveiller l’attention des élèves à ces données
  • mettre en valeur les originalités narratives et filmiques (par ex: ellipse narrative) 
  • donner des indications sur les émotions possiblement sollicitées dans le film 
  • baliser les passages émotivement plus forts (sans les déflorer)

Les outils de communication du cinéma, servent une approche première du film:

  • l’affiche
  • la bande-annonce
  • des photogrammes choisis
  • la lecture d’un court résumé du film

La fréquentation de ces outils de communication du cinéma sert également la culture des élèves; ils apprennent et comprennent très jeunes leur fonction, leur utilité et prennent l’habitude d’en disposer.
Ces éléments sont disponibles, film par film,  sur le site Nanouk (entrée enseignant(e)) et sur  les pages spécifiques des films programmés dans le département 67 pour l’année scolaire en cours.

Pour en savoir plus sur les outils de communication et sur leur exploitation en classe consulter la page Supports de communication dans la rubrique Outils de ce site.

Alimenter la culture des élèves

Un environnement de culture cinématographique riche 

Un affichage à hauteur d’élèves de manière à ce qu’ils accèdent tous. Il comprend des informations écrites et des images sur la salle de cinéma, des informations écrites sur le film – l’affiche du film – le résumé du film -des photogrammes – le titre  – des images, ricochet vers d’autres films, des œuvres d’art, des personnages d’histoires similaires, etc.
L’affichage est réalisé avec la contribution des élèves (apport des documents / choix des documents affichés)

Nous préconisons de mettre en place un espace organisé avec des documents et du matériel conçus pour enrichir la culture cinématographique et explorer davantage le film, dans la classe ou à la BCD de l’école (voir la page dédié)
On peut y trouver

  • un dictionnaire de… à créer et compléter . Il permet d’approfondir un domaine du cinéma avec les mots et les  définitions des élèves . Il  se complète au fur et à mesure des nouvelles acquisitions. Les élèves sont parties-prenantes de sa réalisation (dessin ou recherche d’images / copie de mots / définition écrite en commun / etc.)  La classe peut concevoir un dictionnaire des mots du cinéma ou  un dictionnaire des films (genre/ type /style / etc.) ou   un dictionnaire des métiers du cinéma ou  un dictionnaire des personnages des films, etc.
  • des albums de la littérature jeunesse traitant également la problématique du film ou ayant servi de source d’inspiration pour le film
  • Un  tableau blanc ou à défaut des grandes feuilles (genre paperboard) ou encore un bloc de post-it assorti d’un lieu d’accrochage défini. en étant à la disposition permanente des élèves, ces moyens  facilitent dans une spontanéité certaine,  la mise en mémoire des questions, des impressions ou ressentis, des avis.  Ceux-ci pourront être utilisés lors des discussions et des mises en commun.
    L’avantage de cette petite forme légère d’écrit est de permettre aux élèves de, rapidement, librement, sans pression, saisir et sauvegarder une idée.
    Les phrases et mots enregistrés peuvent aussi devenir le témoin de l’avancée de l’analyse des élèves sur le film et de son influence sur leurs pensées.
    L’enseignant peut se servir des notes pour relancer un débat ou engager une nouvelle activité.
  • du matériel spécifique pour manipuler, retrouver, en comprendre davantage du film. Proposition à adapter au film  (la page de chaque film précise ce qui peut être en mis en valeur et donne des idées)

Du lexique

Dans le cadre d’une éducation artistique, culturelle et sensorielle, l’enseignant veillera à développer les moyens d’expression langagière des ressentis et des émotions.
Accéder à un lexique des sentiments et émotions_

Dans le cadre d’un projet de classe orienté vers la rencontre avec le cinéma et vers la fréquentation avec une salle de cinéma et son personnel, l’enseignant veillera à utiliser et apporter quelques termes spécifiques au contexte culturel et social

  • des termes universels en lien avec la salle.
    On pense à salle de cinéma, salle obscure, séance, rangée de fauteuils, écran de cinéma, grand écran, projection, personnel d’accueil, projectionniste, obscurité,
  • des termes « universels » en lien avec le cinéma et le film.
    On pense à minima à : générique, bande-son, bruitage, réalisateur, acteur, cameraman, scénario,  dialogue, effets spéciaux,  affiche, bande-annonce, photogramme, 

Dans le cadre d’une éducation à l’image, l’enseignant veillera à définir et faire utiliser par les élèves

  • quelques éléments du vocabulaire de l’image et du cinéma
    On pense aux notions de plans (très gros plan / gros plan / plan moyen / plan d’ensemble) aux notions de cadrage (champ et hors-champ) et de point de vue (plongée (vue d’en-haut) et contre-plongée (vue d’en-bas))
    Accéder à un document sur le lexique du cinéma (source Canopé strasbourg)
  • quelques éléments de vocabulaire permettant de nommer des techniques cinématographiques
    On pense à minima à :  film d’animation, dessin animé, film en prise de vue réelle, court-métrage, long métrage, film muet, voix-off
  • quelques éléments de vocabulaire permettant de nommer des genres cinématographiques
    Au cycle 2: films de fiction avec des catégories comme film d’aventure, film d’amour, film burlesque, film comique, film fantastique / documentaire / film d’animation / dessin animé/

Ce lexique sera mis en valeur dans le cadre de la  réalisation de dictionnaire,

Les supports de communication du cinéma

Ils servent la culture cinématographique des élèves et  seront présentés en lien avec le contenu des séances.
Des idées sont déployées sur cette page.
Accéder à une page du site présentant les supports de communication.

Des clins d’œil à des références culturelles

  • par l’intermédiaire d’œuvres d’art en affichage pour nourrir le regard, les émotions et pour permettre des comparaisons et un avis personnel.
  • par l’intermédiaire d’œuvres d’art rencontrées et explorées lors d’un moment d’observation, d’appropriation et de discussions
  • par l’intermédiaire d’œuvres d’art offertes en  accompagnement d’une pratique plastique adaptée en prolongement
  • par la lecture d’albums ou d’histoires ricochet 
  • par la mise à disposition d’albums ou d’histoires ricochet dans la bibliothèque de la classe et/ou dans l’espace-cinéma
  • par l’écoute d’extraits de musique traitant de la problématique
  • par l’écoute des musiques ayant servies  la réalisation de la bande-son du film
  • par le visionnage d’autres films ou d’extraits de film sur le même sujet ou sur les mêmes enjeux cinématographiques

Le choix des œuvres offertes en ricochet est fonction des spécificités du film.
Le site pédagogique du dispositif national Nanouk offre, pour chaque film du catalogue,  des enjeux et des références culturelles dans la rubrique Etoilement
Le site pédagogique départemental offre des enjeux et des références pour chaque film programmé durant l’année scolaire.

Retracer les vécus, considérer le film et ses particularités

L’évocation des ressentis,   le rappel de l’histoire, la confrontation entre l’idée du film avant la séance et le film vécu, des confrontations de point de vue, des  questionnements et l’expression des incompris personnels, la prise de conscience  de quelques  enjeux du film  contribuent à une précision du regard et permettent l’évolution des avis des élèves

Dans le cadre scolaire, l’enseignant prévoit dans son organisation de classe des temps et des activités pour 

  • se souvenir de l’objectif et des conditions culturelles de la sortie
  • mettre les élèves en situation de manifester les émotions ressenties lors de la séance: ont-ils été surpris ? ont-ils ri ? se sont-ils ennuyés ? Le vocabulaire précis est mis à disposition des élèves par affichage, par l’intermédiaire d’étiquettes ou de fiches, pour leur faciliter le choix des mots pour une juste expression de leurs émotions et les inciter progressivement à enrichir leur expression verbale  (Accéder à un lexique des émotions)
  • rechercher des explications sur le fondement et la justification de ces émotions. L’enseignant offre aux élèves de préciser pourquoi ces émotions ont émergé, dans la narration mais aussi dans les effets cinématographiques (par ex: un gros plan sur le personnage, une musique effrayante, un son violent, un éclairage particulier, etc.)
  • revenir sur les passages préférés des élèves
  • revenir sur les hypothèses qui avaient été faites  Comparer ce qui avait été imaginé et la réalité du film vu.
  • solliciter les élèves sur ce qu’ils n’ont pas compris, ou plutôt pensent ne pas avoir compris et faire apporter les éclairages utiles par les autres élèves ou apporter les éclairages utiles
  • faire écrire 3 mots significatifs du film. Les mettre en balance avec les 3 mots écrits en amont du visionnage (voir § Mettre le film à la portée des élèves )
  • offrir des moyens de retracer l’histoire dans sa chronologie. Des photogrammes servent ce moment (CP).  Des passages écrits (1 phrase) sur des étiquettes servent ce moment. Un mixte images et phrases peut être proposé
  • les personnages seront nommés et classés selon des catégories à trouver. L’enseignant amène les élèves à trouver un (des) critère(s) en rapport avec le film (héros et opposants / aventuriers et sédentaires / etc.)  
    Décrire les rôles dans la narration, ébaucher des traits de caractère, décrire les aspects physiques, des attitudes. Les élèves peuvent disposer d’un ensemble de phrases écrites à lire et dans lesquelles ils peuvent puiser celle(s) qui leur semble(nt) convenir.
  • aborder les procédés créatifs utilisés par les metteurs en scène pour mettre en valeur les particularités des personnages notoires.
    Les élèves peuvent disposer d’un ensemble de phrases écrites à lire et dans lesquelles ils peuvent puiser celle(s) qui leur semble(nt) convenir.
  • comparer les personnages avec d’autres personnages d’autres films ou d’autres histoires connus des élèves. La comparaison des personnages est toujours un moyen efficace pour faire émerger les caractéristiques propres à  chacun
  • rédiger une phrase pour parler d’un personnage (description physique / description psychique / avis personnel / etc.)
  • rédiger un avis personnel sur le film (de quelques mots à plusieurs phrases, selon les compétences des élèves)

Le site offre pour chaque film programmé, une page qui décline les points déterminants pour une séquence d’éducation à l’image et d’ouverture culturelle. 

Faire le lien avec d’autres domaines artistiques ou disciplinaires
  • La rubrique « Alimenter la culture » ci-dessus donne des pistes pour attiser et développer la curiosité des élèves vers des objets culturels et enrichir leur imaginaire.
  • Des activités de pratiques artistiques, des manipulations scientifiques ou techniques  peuvent engager les élèves vers des explorations profitables à la compréhension des enjeux du film
    (La page de chaque film précise ce qui peut être en mis en place et donne des idées)
Mettre en mémoire

Mettre en mémoire est un acte essentiel de l’apprentissage et doit être pris en compte par l’enseignant dans la conception les séquences.

Le travail de mise en mémoire et les occasions saisies de réactivation des ressentis et des connaissances bénéficient aux élèves. Ils leur permettent de:

  •  élargir et nuancer la palette des émotions
  • développer les moyens d’exprimer ses émotions (langagiers / picturaux / musicaux)
  • ancrer et affiner les concepts étudiés
  • disposer et rendre opérant le vocabulaire
  • consolider et élargir sa culture, sa curiosité et son ouverture d’esprit

Ce travail de mise en mémoire se fait lors de séances collectives ou en fonction de tâches personnelles planifiées.
La réactivation du vécu, des ressentis et du savoir se fait de manière régulière grâce au recours au documents élaborés. Elle est  particulièrement nécessaire lors de la programmation d’une nouvelle séance au cinéma et lors de rencontres avec des œuvres d’art, tout domaine artistique confondu.
Des pistes, à adapter à la séquence sont disponibles sur le chapitre projet départemental du site pédagogique départemental 67, en bas de page de la rubrique Variables didactiques et choix pédagogique 

Deux types de mise en mémoire s’envisagent:

L’une est davantage liée à l’expérience vécue personnellement et s’appuie sur l’aspect émotionnel de la rencontre avec les films.
C’est une mise en mémoire plus individuelle qui passe par le dessin, l’image légendée et de l’écrit personnel.  Un temps réservé à cette activité peut être planifié pour l’ensemble de la classe ou planifié de manière individualisé par l’intermédiaire d’un plan de travail individuel hebdomadaire par exemple.
L’enseignant peut suggérer des contenus, il est attentif à ce que les propositions contribuent à l’expression d’avis personnels, d’émotions et prennent en compte quelques données cinématographiques, quelques mots « savants »

L’autre permet de structurer et institutionnaliser les connaissances acquises dans les différents champs présents dans la séquence.
C’est une mise en mémoire collective qui enregistre  les ressentis communs, qui  retient les réponses trouvées aux questions soulevées, qui recueille les découvertes les plus notoires  tout en engrangeant un vocabulaire technique.

Les élèves sont partie prenante de la mise en mémoire, dans son fond et dans sa forme.

Sa relecture et sa fréquentation régulière contribuent à la culture des élèves.



 

 Fabienne PY  —  Conseillère pédagogique en arts visuels  —
Coordinatrice MetC67 / EetC67
_______    DSDEN du Bas-Rhin   _______

Publié le 18/08/2019